Parfois, la journée est bonne. Comme aujourd'hui. Tout d'abord, le patron de la tunique Menton est réapparu comme par enchantement (en fait, il semblerait qu'il était coincé entre 2 tiroirs de ma commode), ensuite j'ai reçu un mail confirmant que j'ai bien un ticket pour la dédicace de Pénélope Bagieu le 26/11 chez Tropismes (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii trop contente) et enfin, j'ai réussi à faire un truc de dingue avec ma machine à coudre (à mon niveau hein, rien de transcendant pour les chevronnés) :

Alors, à gauche, une tunique que j'adore et à droite, son double que j'ai fait moi-même avec mes petites mains. J'ai juste recopier à main levée les différentes pièces de la tunique puis je les ai assemblées. Bien sûr, le résultat n'est pas top, mais c'est portable. J'ai même pris note des modifications à apporter : la taille des pièces de l'empiècement avant, la largeur du bas avant et surtout les manches. J'ai bien galéré pour les faire celles-là, mais au final mes bras passent (sauf que je ne peux pas lever le bras gauche, hum). Mais ça m'a redonné du courage après mon envie de balancer la machine à coudre d'hier, à cause de Granville.

Et puis l'Homme de ma vie que j'aime à la folie renvient dans 9 petits jours, hiiiiiiiiiiiiiiiiiii <3

Par contre, sans vouloir tout gâcher, mon tricot-boulet est un vrai BOULET et ça me rend diiiiingue !!!

Voilà, voilà, à défaut de tunique menton, j'ai cousu une tunique Granville. Et c'est une grande déception ! Je n'aime pas du tout, pas tant le modèle mais ... J'ai l'air d'un éléphant dedans et je trouve le dos beaucoup trop décolleté. Bref, je suis vraiment déçue, surtout pour mon beau tissu. Snif !

Ce soir, en rentrant du travail, j'ai voulu décalqué et découpé le patron de la tunique Menton de "Léger et douillet". Et vous savez quoi ? Pas moyen de mettre la main sur ce patron. De deux choses l'une, soit je l'ai perdu (mais c'est fort peu probable puisque je n'ai jamais utilisé ce patron), soit je ne l'ai jamais eu ... Quoiqu'il en soit, je ne l'ai pas. Et je suis frustrée. Très frustrée.

Tadaaaam ! Le voici, le voilà, il est beau, il est doux, il est torsadé : mon premier snood. Alors, il mesure 30 cm, a été tricoté avec des aiguilles 9 et 10 et avec la laine Phil Light colori buvard, gazelle et givre. Et je l'aime. Et je l'ai terminé mercredi soir, soit seulement 3 soirées de tricot. Héhéhé, je m'améliore dirait-on.

Sinon, c'était mes premières torsades (sans aiguille à torsades, ni aiguille à double pointe : une vraie McGyver). Le seul petit défaut à ce tricot (en fait il y en a deux) est la laine qui pluche à moooort. C'est super embêtant parce que, du coup, mon manteau noir est constellé de petites peluches, ça fait pas très net. Et, je ne sais pas pourquoi, mais mon snood est plus étroit au sommet, c'est peut-être les torsades ...

Assez de blabla, voici la bête en image :

Comme dans la vie, le tricot ça ne va pas toujours comme on veut ou même comme ça devrait aller dans le bon ordre des choses. Malheureusement, parfois, le magnifique projet-tricot se transforme en horrible tricot-boulet. Mais qu'est-ce qu'un tricot-boulet ? C'est un tricot qui devient pénible soit par la complexité de sa réalisation (si c'est pas bien dit ça), soit par la longueuuuur de celle-ci. Dans mon cas, c'est par la complexité que le bât blesse. Enfin, me diriez-vous, cela n'arriverait peut-être pas si je ne tricotais pas devant la télé ... C'est vrai, il faut que je me rende à l'évidence, je ne suis pas polyvalente. En tout cas, pas quand il s'agit de points autre que le point mousse et le jersey.
Bien, mais que faire à présent ? J'ai quand même déjà fait 40 cm ... Sniiif ! Je sais que je vais devoir me résoudre à tout détricoter et à tout recommencer (dead-line le 31 octobre ...). Argh ! Ça va m'arracher le cœur. C'est pourquoi je ne vais pas faire la chose immédiatement. Hum ... je ne sais pas si ça rendra ça moins pénible mais bon.

Voyez le désastre :

Je vous laisse sur ces visions apocalyptiques, j'ai un snood à terminer moi !

Aaaaargh, il me reste 5 jours pour commencer et terminer le snood ... gloups ! À mes aiguilles (taille 9 et 10, hihihihi) !

L'article sur le tricot-boulet est en préparation ...

Oui, oui, je sais. J'avais promis un poste pour vendredi. Mais je ne l'ai pas fait. Ni samedi. Mais bien dimanche à 22h passées. Mais pourquoi donc ? Tout d'abord, je n'avais pas prévu de rentrer chez moi à 18h après mon aprem "shopping-tissus" de vendredi. J'étais lessivée. Je n'avais pas prévu non plus que ma machine m'en fasse voir de toutes les couleurs et ait des problèmes de tension. J'ai donc attendu samedi en début de soirée pour me plonger dans le manuel d'utilisation et me rendre compte que je n'ai jamais nettoyé cette machine depuis que je l'utilise ... oups! Malgré avoir cousu jusqu'à 1h du mat samedi, je n'ai pas réussi à finir mon ouvrage. J'ai donc du attendre dimanche midi pour enfin la tunique dans toute sa splendeur !

Modèle : tunique K de "Tuniques pour petits et grands" - Tissu : lin et passy fleuri

La question est : quel rapport avec le titre du post ? Pourquoi n'ai-je pas commencé à coudre samedi matin ? Pourquoi ne pas avoir posté en fin d'aprem ? Et bien, la réponse est simple : j'ai vendu mon âme au diable. En effet, j'ai échangé 15h de mes week-ends contre quelques euros. Vous l'aurez compris, j'ai un nouveau job étudiant. Je passe mes week-ends entre les frites et les hamburgers ... mais bon ça paye bien =)

Voilà, voilà, la prochaine fois, je parlerai de mon tricot-boulet (grrrr!).

Je vous jure que je voulais vraiment faire quelque chose mais ... j'avais pas de tissu adéquat (ou plutôt aucun des tissus en ma possession ne m'inspirait pour cette tunique-là). Mais, comme je suis une fille volontaire et dynamique (ah bon?), j'ai quand même décalqué ET découpé le patron.

Heureusement, j'ai un super plan : vendredi après-midi = congé = chasse au tissu-idéal-pour-la-tunique-dont-le-patron-est-déjà-découpé (info dont mon compte en banque n'est absolument pas au courant, of course).

Rendez-vous vendredi soir donc !
(et je vous dirai peut-être pourquoi j'ai nié mon tricot ces derniers temps)

Pfff, je déteste les week-ends comme ça où j'ai une tonne de trucs à faire et que je ne fais rien ! Alàlà, il a quand même fallu attendre lundi midi pour que je m'y mette. Honte à moi ! Enfin bon, je pense que c'est l'absence de mon amoureux qui commence à me peser sérieusement. Même le petit resto de dimanche soir avec mes deux meilleures amies (oui j'ai des meilleures amies, comme en primaire ^^) n'a pas réussi à me faire retrouver le sourire.

J'ai quand même fait une folie. Samedi, alors que je errais en ville avec ma petite sœur, en pensant à combien il était dur d'être si loin de lui (j'assume à 100% le fait d'être totalement dépendante, hum), mes pas m'ont menée au Kaléidoscope sans que je n'ai pu faire quoique ce soit. Et là, malheur, j'ai complètement craqué et acheté ... 2m de Liberty Parthenay couleur taupe (et un petit pendentif libellule) ! Arghf ! Mon porte-feuille ne s'en est toujours pas remis. Sur le coup j'étais vachement contente mais une fois rentrée à la maison je me suis souvenue de mon niveau plus que moyen en couture. Pas de quoi jouer avec du Liberty. Disons que c'est un encouragement pour m'améliorer très vite en couture, alors.

Sinon, j'ai quand même commencé mes défis d'octobre avec le tricot : l'écharpe au point de croquet. Mais quelle affaire, mes enfants ! Ce point, pourtant pas bien compliqué, demande une concentration permanente. Du coup, pas facile de tricoter tout en regardant la saison deux de The Mentalist à la télé.

En image, ce qui aurait pu être le parfait triptyque La Droguerie pour les défis d'octobre :

Nouveau concept : le 1er de chaque mois, je me lance 5 défis à réaliser avant la fin du mois. Le dernier jour du mois, je ferrai un bilan.

Acte 1

- tricoter un snood pour le 15/10 (cela aurait-il quelque chose à voir avec le défi snood d'Une souris dans mon dressing ?) ;
- commencer les jambières assorties à mon bonnet (comment ça, c'est kitsh ?!) ;
- tricoter quelque chose issu de "Léger et douillet" de La Droguerie ;
- coudre quelque chose issu de "Léger et douillet" de la Droguerie (vous saisissez la subtilité ?) ;
- faire un nouveau bijou.

Voilà, voilà, rien de transcendant mais bon, je ne joue pas encore dans la cour des grandes, moi.